samedi 14 mai 2011

Lavis


Des nuées noires de pluies remplissent le ciel ce matin, elles accrochent et caressent les crêtes dans leurs folles cavalcades.
L'air qui nous entoure celui-là même que nous respirons devient lourd, il nous enveloppe, se cristallise, s'insinue jusque dans nos corps, pénètre chaque cellule et nous leste de son eau.
Tel un lavis, le crachin teinte le paysage de ses nuances de gris.

L’œil perdu dans le lointain je marche insouciant, le visage embruiné mais serein et souriant, car ta main est là, dans le creux de la mienne.

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