jeudi 16 décembre 2010

vers d'autres pensées...


Si nos plus belles pensées, les plus tendres, les plus douces, pouvaient s'incarner, pourquoi ne le seraient-elles pas sous cette forme, celle d'un petit oiseau coloré, curieux et enjoué mais toujours aux aguets, toujours prêt à s'envoler, vers d'autres lieux, vers d'autres pensées.

(Photographie : The bird by Styush - deviantart)

jeudi 25 novembre 2010

Baisers


Une pluie de baisers
a touché mon visage
deux ou trois ont glissé
jusque sur mes lèvres.

 (The kiss, Sculpture de Constantin Brancusi)

mardi 23 novembre 2010

Lorsque le jour se lève


Lorsque le jour se lève et que mes yeux daignent s'ouvrir à sa bienfaisante lumière, je te cherche du regard, mais tu n'es pas là. Alors mes paupières se referment aussitôt, les brumes du sommeil me submergent à nouveau, et je te retrouve enfin mon aimée, dans mes rêves et dans mes songes...

( Photographie de Jeffrey David Luker)

vendredi 19 novembre 2010

lundi 1 novembre 2010

Automne


Feuilles rougies, feuilles jaunies, feuilles roussies... En automne, une forêt c'est une véritable explosion de couleurs, un crescendo de rouge, un dégradé de jaune et de vert, les yeux palpitent et saturent de tant de beauté. Puis vient le temps de la lente, mais inexorable chute des feuilles, roussies par les premières nuits de gel, par les premiers vents glacés, le sol est jonché de ces cadavres colorés, la nature change de peau, elle mue, elle revêt lentement ses vêtements d'hiver. Et nous sommes les témoins privilégiés de cette splendide métamorphose.

samedi 30 octobre 2010

Rencontre


Seul dans ma nuit
Quelques phrases
Par écran interposé
Petit dialogue
À quatre mains
Des fous rires
Quelques larmes
Une rencontre
La rencontre
Ton sourire
Ta voix
Ton odeur
Je ne suis plus seul
Il fait jour désormais.

vendredi 29 octobre 2010

Chat-un chat-ah !


Il va, chat-un chat-ah ! à petit pas félin, l'œil alerte, le museau haut, observant d'un regard oblique et amusé, les feuilles mortes tomber, tomber...

jeudi 28 octobre 2010

Mescaline


Vision d'une grande Demoiselle à la robe tachetée quelque part "on the road"... esseulée.
Promis ! Demain j'arrête la mescaline...

mercredi 27 octobre 2010

Embrasement


L'Amour se couche-t-il lui aussi comme son fier alter ego le Soleil, dans un embrasement et un déchainement de couleurs et de lumières, prélude à la nuit sombre et froide.
Puis le lendemain, tout fringant et tout propre, reposé, renait-il lui aussi au Monde, afin de nous y déverser, généreusement, gratuitement, sa douce chaleur et son feu brûlant.

lundi 25 octobre 2010

Identité


Qu'est-ce qui fait l'identité d'une personne, sa singularité ? Est-ce sa couleur ? Son lieu de naissance ? Son lieu de vie ? Sa culture ? Ses croyances, ou bien son absence de croyances ? En fait il s'agit de tout cela, et assurément, de bien plus encore. C'est une liste jamais terminée, toujours en construction, ou en déconstruction. Vouloir résumer un individu à une seule de ses particularités ou même à quelques unes est pure folie...

samedi 23 octobre 2010

Quête érotique


Jambe, cuisse, bras, main, pied... Parties visibles, graciles, sensibles, exposées au regard gourmand du spectateur que je suis, je cherche ce qui n'apparait pas, ce qui ne se montre pas, ce qui ne s'offre pas à mes yeux éblouis, quête érotique et sublime d'un corps autre, d'un corps invisible au regard.

jeudi 12 août 2010

Trouble

 

Ma douce ta beauté me trouble,
Allongé près de toi, auprès de ton corps nu, je tremble,
Et mes mains n'osent point toucher ce que mes yeux contemplent,
La longueur de tes jambes, le galbe de tes cuisses,
Le doux arrondi de tes hanches, ton pubis à peine caché,
Tout cela m'émoustille et m'émeut à la fois,
Ton joli petit ventre avec au centre ton nombril,
Me font comme un signe, ils me disent: Approche,
Et tes bras d'une exquise finesse me semblent irréels,
Tes petits seins magnifiques ont l'air de trembler eux aussi,
Peut-être sont-ils un peu gênés d'être ainsi observés,
De jolis tétons roses pâles trônent au centre des aréoles,
Et mes doigts brûlent d'impatience de pouvoir jouer avec eux,
Ton cou si délicat où je peux voir battre ton sang,
Je n'ose y poser les mains, il a l'air si fragile,
Arrive ton doux visage, lumineux, incandescent,
Avec en son centre un nez tout petit mais si joli,
Et de grands yeux bruns d'une profondeur abyssale,
Qu'on n'ose trop s'approcher de peur de perdre la raison.
Ta bouche enfin, celle qui murmure à mon oreille,
Celle que je couvre de baisers aussi,
Celle enfin qui me sourit, là, maintenant.