jeudi 12 août 2010

Trouble

 

Ma douce ta beauté me trouble,
Allongé près de toi, auprès de ton corps nu, je tremble,
Et mes mains n'osent point toucher ce que mes yeux contemplent,
La longueur de tes jambes, le galbe de tes cuisses,
Le doux arrondi de tes hanches, ton pubis à peine caché,
Tout cela m'émoustille et m'émeut à la fois,
Ton joli petit ventre avec au centre ton nombril,
Me font comme un signe, ils me disent: Approche,
Et tes bras d'une exquise finesse me semblent irréels,
Tes petits seins magnifiques ont l'air de trembler eux aussi,
Peut-être sont-ils un peu gênés d'être ainsi observés,
De jolis tétons roses pâles trônent au centre des aréoles,
Et mes doigts brûlent d'impatience de pouvoir jouer avec eux,
Ton cou si délicat où je peux voir battre ton sang,
Je n'ose y poser les mains, il a l'air si fragile,
Arrive ton doux visage, lumineux, incandescent,
Avec en son centre un nez tout petit mais si joli,
Et de grands yeux bruns d'une profondeur abyssale,
Qu'on n'ose trop s'approcher de peur de perdre la raison.
Ta bouche enfin, celle qui murmure à mon oreille,
Celle que je couvre de baisers aussi,
Celle enfin qui me sourit, là, maintenant.